Né en 1987, Ugo Schildge est un artiste sculpteur plasticien. Diplômé de l’école supérieure des beaux-arts en 2014, Il produit ses travaux entre la chine et les états unis, à la croisée des chemins entre l'orient et l'occident, comme pour rassembler le monde. Il expose essentiellement à New York et Shanghai.
Ses travaux nous incitent à jeter un autre regard sur le processus de pollinisation -à la base même de notre écosystème- et à examiner plus en détail l'impact de l'homme sur la nature.
C'est au travers de ses œuvres, sorte de poèmes terriens et matériels, qu'Ugo déclare sa flamme et nous fait partager sa conscience des liens qui nous relient les uns aux autres, et de la place que nous nous devons de prendre au sein de la nature qui nous donne vie.
Initié à partir de la recherche sur l'articulation entre image et mouvement, U. Schildge a d'abord développé un intérêt majeur pour les engrenages – symbole de la révolution industrielle- mettant en avant le pouvoir de la mécanique. Il explore le principe du mouvement pour tenter de réinventer la perception que nous avons de l'image en activant les rouages de notre imagination.
Ses deux derniers travaux « pollen » et « Nectar » placent définitivement la conscience de la nature au centre de son œuvre.
Les représentations se font plus figuratives, mais la spécificité de ses lignes, le choix de ses matériaux et la trace de ses mécanismes lui permettent de réinventer les formes et d'explorer de nouvelles possibilités, de nouveaux liens entre la terre et les hommes.
« Pollen » est particulièrement centré sur les abeilles et leur place essentielle au sein de l'écosystème. Les tableaux dépeignent des forêts condamnées dépourvues de ressources, étouffées par l'homme qui cherche le profit immédiat plutôt que la pérennité. Ces paysages, ce futur tristes mais probable est contrebalancé par des tableaux plus lumineux, représentations d'abeilles ou d'enfants, illustrations de la possibilité d'un lendemain harmonieux, d'une grande symphonie dans laquelle les abeilles, les fleurs, les êtres humains et tout ce qui s'est développé au sein de la nature appartient de manière égale au même destin.
Dans "Nectar" se pose la question du désire des fleurs et de la concrétisation de ce désire. Cette série crée un parallèle entre la sexualité humaine et la "sexualité" des plantes. La beauté comme un remède à la sédentarité. Les plantes ne se déplacent pas, mais elles se fardent des plus beaux apparats, des plus belles couleurs et débordent de nectars sucrés, irrésistibles, pour faire venir à elles ce qu'elles ne peuvent pas aller chercher. Elles se fanent à plaire, dans cette course absolue pour laisser pousser au creux de la terre, encore un peu d'elles quand elles seront perdues. Dans la nature, les couleurs se mélangent, s'enlacent se flattent. Les formes s'embrassent et se complètent. Il ne tient qu'a nous de nous en inspirer.
Les matériaux sont également un élément central du travail de U. Schildge, parmi lequel le carton en nid d'abeille a été tactiquement intégré à l'expression visuelle, ce qui confère à l'œuvre une palette de couleurs unique et un sens de la superposition. Travaillant principalement avec des pigments naturels, de l'argile, du bois et du plâtre, Schildge remet en question la forme traditionnelle d'une œuvre, brouillant les frontières entre peinture et sculpture, abstrait et figuration, contrôle et liberté.
Ses travaux nous incitent à jeter un autre regard sur le processus de pollinisation -à la base même de notre écosystème- et à examiner plus en détail l'impact de l'homme sur la nature.
C'est au travers de ses œuvres, sorte de poèmes terriens et matériels, qu'Ugo déclare sa flamme et nous fait partager sa conscience des liens qui nous relient les uns aux autres, et de la place que nous nous devons de prendre au sein de la nature qui nous donne vie.
Initié à partir de la recherche sur l'articulation entre image et mouvement, U. Schildge a d'abord développé un intérêt majeur pour les engrenages – symbole de la révolution industrielle- mettant en avant le pouvoir de la mécanique. Il explore le principe du mouvement pour tenter de réinventer la perception que nous avons de l'image en activant les rouages de notre imagination.
Ses deux derniers travaux « pollen » et « Nectar » placent définitivement la conscience de la nature au centre de son œuvre.
Les représentations se font plus figuratives, mais la spécificité de ses lignes, le choix de ses matériaux et la trace de ses mécanismes lui permettent de réinventer les formes et d'explorer de nouvelles possibilités, de nouveaux liens entre la terre et les hommes.
« Pollen » est particulièrement centré sur les abeilles et leur place essentielle au sein de l'écosystème. Les tableaux dépeignent des forêts condamnées dépourvues de ressources, étouffées par l'homme qui cherche le profit immédiat plutôt que la pérennité. Ces paysages, ce futur tristes mais probable est contrebalancé par des tableaux plus lumineux, représentations d'abeilles ou d'enfants, illustrations de la possibilité d'un lendemain harmonieux, d'une grande symphonie dans laquelle les abeilles, les fleurs, les êtres humains et tout ce qui s'est développé au sein de la nature appartient de manière égale au même destin.
Dans "Nectar" se pose la question du désire des fleurs et de la concrétisation de ce désire. Cette série crée un parallèle entre la sexualité humaine et la "sexualité" des plantes. La beauté comme un remède à la sédentarité. Les plantes ne se déplacent pas, mais elles se fardent des plus beaux apparats, des plus belles couleurs et débordent de nectars sucrés, irrésistibles, pour faire venir à elles ce qu'elles ne peuvent pas aller chercher. Elles se fanent à plaire, dans cette course absolue pour laisser pousser au creux de la terre, encore un peu d'elles quand elles seront perdues. Dans la nature, les couleurs se mélangent, s'enlacent se flattent. Les formes s'embrassent et se complètent. Il ne tient qu'a nous de nous en inspirer.
Les matériaux sont également un élément central du travail de U. Schildge, parmi lequel le carton en nid d'abeille a été tactiquement intégré à l'expression visuelle, ce qui confère à l'œuvre une palette de couleurs unique et un sens de la superposition. Travaillant principalement avec des pigments naturels, de l'argile, du bois et du plâtre, Schildge remet en question la forme traditionnelle d'une œuvre, brouillant les frontières entre peinture et sculpture, abstrait et figuration, contrôle et liberté.